sease-modifying effect', ce qui nécessi- tera de moduler la posologie et l'effet du traitement sur le récepteur concerné. mique aigu et le traumatisme crânien, les résultats des études utilisant des anta- gonistes compétitifs du récepteurs NMDA, tels que le selfotel et le gavesti- nel, ne sont pas révélés intéressants d'autant que des effets secondaires psy- chodyleptiques sérieux (hallucinations, agitation, somnolence, catatonie) avaient été rapportés (1). l'action dépend de l'activation préalable du récepteur par l'agoniste) agissant donc particulièrement lors d'une activité excessive (p. ex. en situation d'excito- toxicité) du récepteur NMDA, mais respectant par ailleurs son activité normale et physiologique, sont beaucoup mieux tolérés. Ceux-ci ont été testés avec une efficacité variable contre l'épilepsie et la maladie de Huntington (1). Dans la fatigue et surtout la maladie de Parkinson, l'amantadine peut apporter un bénéfice, surtout en y réduisant les dyskinésies. Le safinamide pourrait aussi apporter ce dernier bénéfice, mais on attend des résultats définitifs. La mémantine, dont la cinétique rapide et l'affinité modérée en font un premier choix, a démontré son efficacité dans la démence d'Alzheimer, mais aussi, résultats controversés, dans la démence du parkinsonien et dans la démence à corps de Léwy (2-3). dextrométhorphane ont montré un effet antalgique. Dans la douleur chronique et neuropathique, les résultats avec ces deux médicaments sont variables avec des ef- fets secondaires souvent gênants (1). les domaines où il intervient, assortie d'une large iconographie en couleurs de très bonne qualité. Incontournable pour les passionnés de neurotransmission! 1. la voie glutamatergique et la maladie d'Alzheimer. Dossier dans La Lettre du Neurologue 2010;XIV(11):385- 412. patients with Parkinson's disease dementia or dementia with Lewy bodies: a double-blind, placebo-controlled multicenter trial. The Lancet Neurology 2009;8(7):613-8. patients with Parkinson's disease dementia or dementia with Lewy bodies: a randomised double-blind, placebo- controlled trial. The Lancet Neurology 2010;9(10):969- 77. de la thérapie combinée dans la maladie d'Alzheimer études ont été consacrées à l'évalutation de l'efficacité de la combinaison d'un inhibiteur de l'acétylcholinestérase (IC) et de la mémantine (antagoniste sur le récepteur NMDA du glutamate) dans la maladie d'Alzheimer, en utilisant géné- ralement les bras d'étude suivants: traite- ment standard sans IC ni mémantine; iC seul; combinaison IC + mémantine. En effet, il existe des aspects fondamentaux son thérapeutique dans la maladie d'Alzheimer. En effet, la mémantine, anta- goniste du récepteur glutamatergique NMDA et les anticholinestérasiques ont des mécanismes tout à fait différents. Il n'empêche que ces deux classes médi- camenteuses ont démontré une efficaci- té clinique en monothérapie dans la maladie d'Alzheimer. D'autre part, leur utilisation en combinaison chez des adultes sains n'a montré aucune interac- tion pharmacocinétique entre ces deux classes et des travaux précliniques sug- gèrent que leur action sur la transmission glutamatergique et cholinergique sont synergiques. Ceci peut se comprendre à la lumière d'une étude chez le rat (1) qui a montré que l'administration d'un anti- cholinestérasique entraînait la libération de glutamate au niveau corticostriatal. Des études chez le rat concernant parti- culièrement le taux hippocampique d'acétylcholine démontraient qu'il y avait là aussi un effet synergique (2), ce qui peut contribuer à la compréhension de l'intérêt de leur combinaison théra- peutique chez l'homme. tine à l'inhibiteur cholinestérasique do- népézil a démontré, outre une bonne tolérance, des bénéfices significatifs sur le déclin cognitif, la fonctionnalité (acti- vités journalières), le comportement, et la dépendance aux soins, en comparai- son avec le donépézil en monothérapie |