chez les jeunes adultes. On dénombre environ 10.000 personnes atteintes de SEP en Belgique (1) et 2,5 millions dans le monde. Cette maladie se caractérise par une inflammation, une démyélinisation et une perte axonale au niveau du système nerveux central. Salpêtrière à Paris, suggérait déjà le rôle de facteurs génétiques dans l'étiologie de la pathologie en se basant sur des historiques familiaux occasionnels. Après une série de descriptions de cas dans la littérature, Douglas McAlpine fit, lors du 6 taires impliqués dans la SEP, qui semble toujours d'actualité (2). Des études épidé- miologiques ont en effet démontré de manière convaincante qu'il existe une compo- sante héréditaire à la SEP (3). Ainsi, 20% des patients souffrant de SEP ont un membre de leur famille atteint de la maladie. Une analyse systématique des membres des familles des patients atteints de SEP au cours des années 80-90, notamment dans le cadre d'une étude belge menée par le Pr Carton, du service de Neurologie de l'UZ Leuven (4), a démontré que le risque est le plus élevé pour les frères ou les soeurs des patients atteints de SEP. Ceux-ci présentent un risque environ 10 fois supérieur à celui de la population générale. Les jumeaux ou les jumelles monozygotes de tels patients présentent même un risque de 30%. Des études menées chez des demi-frères ou demi-soeurs élevés ensemble ou non et chez parents par adoption montrent que cette |