moitié bénéficient de soins appropriés. Moins d'un tiers des patients traités reçoivent un traitement leur permettant d'atteindre la rémission. Le taux de rechute est élevé, généré par une faible adhérence au traitement. Le syndrome négatif et la cognition ne sont que faiblement améliorés alors qu'ils sont à la base du rétablissement fonctionnel. cibler d'autres récepteurs et posséder des mécanismes d'actions différents. La recherche actuelle teste ces agents nouveaux. Peu de ceux-ci se sont jusqu'ici avérés contributifs. Les fonctions cognitives devraient faire particulièrement l'objet d'attention. Les molécules du futur proche ne sont à vrai dire que des succédanés des précédents atypiques. Leurs propriétés multi-réceptionnelles étant assez similaires à celles-ci, avec toutefois quelques variations de sensibilité d'affinité. Elles enrichiront cependant notre panoplie d'agents efficaces, nous permettant ainsi d'adapter au mieux un traitement spécifique à chaque patient. entités pathologiques, allouant ainsi la possibilité à la recherche clinique de se focaliser différemment dans ses buts thérapeutiques. Tel est le défi. Les essais cliniques sont élaborés selon les diagnostics, une modification de leurs critères créera de nouvelles entités cliniques à traiter forcément différemment. aux entités nosologiques de se constituer en objet de recherche. Sommes-nous prêts à revoir nos syndromes et penser différemment? Evoquer, par exemple, les pathologies psychiatriques endogènes en termes de maladies des systèmes dopaminergique, noradrénergique, sérotoninergique et gabaergique. d'établir un lien direct entre entité, circuit neuro-anatomique, mécanisme patho- physiologique et thérapeutique. Schéma allant des bases scientifiques à la symptomatologie, tel celui qui prévaut dans les autres spécialités médicales. |