ont testé un schéma posologique plus uni- forme du bortézomib. Etant donné que les études initiales ont mis d'emblée en évi- dence la neurotoxicité du bortézomib, de gros efforts ont en outre été consentis pour réduire cet effet indésirable à l'aide d'un algorithme de réduction de la dose, sans devoir accepter une forte réduction de l'efficacité thérapeutique. Une mesure précise de la NPiB a été réalisée chez les 587 patients inclus dans les études de phase II (les études SUMMIT et CREST) (6, 23) et de phase III (l'étude APEX) (7) dans le myélome multiple en rechute. Dans cette population, on a constaté une NP chez 37% des patients traités avec une dose standard de bortézomib de 1,3mg/m jours, et chez 21% des patients qui ont reçu le même schéma d'administration, mais avec une dose de bortézomib réduite, à savoir 1,0mg/m après 3 à 4 cycles de traitement, avec un maximum vers le cycle 5, ce qui corres- pond à une dose cumulée d'environ 25 à 30mg/m toxicité induite par le bortézomib est tion de prédisposition génétique et de facteurs spécifiques à la maladie. Tout comme le thalidomide, le bortézomib est surtout toxique pour les cellules de la corne postérieure et pour l'axone, mais il y a en outre fréquemment des lésions des petites terminaisons nerveuses. Ce dernier élément est la principale raison pour laquelle la NPiB peut, davantage que la NPiT, être associée à une douleur neuropathique et à une modification de la perception de la température. On ne rapporte que rarement une NP motrice, mais une NP autonome, telle qu'un or- thostatisme, se produit fréquemment. La vigilance s'impose chez les patients âgés ou chez ceux qui prennent simultané- ment des médicaments hypotenseurs (9). versible chez la majorité des patients, pour autant que l'on suive l'algorithme pour la réduction de la dose proposé par le fabricant (voir notice). Moyennant le respect de cet algorithme, une améliora- tion de la NPiB est rapportée chez envi- ron 75% des patients dans les deux à trois mois, alors qu'une résolution com- plète se produit chez 60% des patients Dans l'étude d'enregistrement menée avec la combinaison bortézomib-mel- phalan-prednisone (VMP) comme traite- ment de première ligne chez des patients atteints de myélome multiple qui n'en- traient pas en ligne de compte pour une autogreffe, on a rapporté une NP chez 44% des sujets malgré une application stricte des réductions de dose. Une s'est produite chez 13% des patients (8). l'incidence et de la sévérité de la neuro- pathie dans cette population de patients âgés, divers groupes d'étude ont testé un schéma dans lequel le bortézomib était administré une fois par semaine au lieu de deux fois par semaine. L'une de ces études a évalué de manière précise l'im- pact de l'administration hebdomadaire de bortézomib sur la neurotoxicité. Malgré l'allongement de l'intervalle entre les prises, la dose cumulée moyenne de bortézomib était compa- rable pour les deux schémas. De même, les pourcentages de réponse n'étaient pas particulièrement moins bons dans le cas de l'administration hebdomadaire. Si une NP sensorielle est associée à une douleur neuropathique, le score CTC est augmenté de 1 niveau. Réductions de la dose de bortézomib: - dose standard: 1,3mg/m |